Neuvaine à Ste Thérèse de Lisieux

20 septembre 2020

A compter du mardi 22 octobre après la messe, la prière de la Neuvaine à Ste Thérèse est proposée à tous. Retrouvons-nous à 18h30 à l’église de Monteux. Cette neuvaine est l’occasion de découvrir la « petite voie » de l’enfance et de la confiance pour immanquablement ouvrir les écluses du cœur de notre Dieu miséricordieux.

Prière de la Neuvaine Miraculeuse à Ste Thérèse de Lisieux

Très sainte Trinité, Père Fils et Saint Esprit,

je vous remercie pour toutes les faveurs et les grâces 

dont vous avez enrichi votre servante Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, pendant les vingt-quatre années passées sur cette terre et, 

par les mérites de cette Sainte, accordez-moi la grâce qu’ardemment je désire (...), 

si elle est conforme à votre Sainte Volonté, et pour le bien de mon âme.

Aidez ma foi, mon espérance, ô Sainte Thérèse, réalisez encore une fois votre promesse de passer votre Ciel à faire du bien sur la terre, en permettant que je reçoive une rose comme signe de la grâce que je désire obtenir.

Qui est Sainte Thérèse ?

Marie-Françoise Thérèse Martin, en religion sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, également connue sous les appellations sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse, est une religieuse carmélite française née à Alençon le 2 janvier 1873 et morte à Lisieux le 30 septembre 1897.

Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d’une famille chrétienne où elle grandit entourée d’amour. Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le père, et la quintette de ses filles s’installent alors à Lisieux pour se rapprocher d’une partie de sa famille. 
Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant : sa sœur Pauline puis sa sœur Marie, qu’elle avait choisies successivement comme ’petite mère’ entrent au Carmel.

La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s’élance, dans ’une course de géant’, vers le Dieu-Amour qui l’a saisie.

Non sans démarche, allant intrépidement jusqu’à Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient d’entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888. 

Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa ’petite voie’ d’abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s’offre à l’amour miséricordieux de Dieu. 

Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle s’est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le salut des pécheurs qui n’ont pas la foi. Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre ’une pluie de roses’ et de passer son ciel à faire du bien sur la terre. 
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère, si nombreux que le Pape parle d’un ’ouragan de gloire’. 

Elle est proclamée patronne des missions de l’Eglise universelle et docteur de l’Eglise en 1997. 

Pourquoi prier la Neuvaine à Ste Thérèse ? 

La petite Thérèse l’avait affirmé avant de rejoindre le Père : “après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses”. Aujourd’hui, les témoignages abondent pour dire toutes les grâces qu’elle obtient pour nous auprès du Père. Nombreux sont les croyants qui aiment prier sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Et certains savent qu’il existe une neuvaine miraculeuse à Sainte Thérèse qui a pour réputation de donner vie à cette citation de la petite sainte de Lisieux. En effet, il se dit que ceux qui prient cette neuvaine, non seulement obtiennent la grâce demandée, mais en plus, reçoivent une rose.

Comment est née la neuvaine miraculeuse à Sainte Thérèse ?

En 1925, un prêtre, le père Pubingan, a besoin d’une grâce importante. Il se tourne alors vers la petite sainte de Lisieux, et entame une neuvaine. Sans parler de sa démarche à qui que ce soit, il demande un signe à sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : il veut être sûr que sa prière soit bien entendue. Or, le troisième jour de la neuvaine, il reçoit une rose, et obtient la grâce demandée ! Émerveillé par cette réponse, il renouvelle la neuvaine à Sainte Thérèse pour lui demander une autre grâce. Et, de la même manière, il reçoit une rose et sa prière est exaucée. Le père Pubingan diffuse alors autour de lui la neuvaine miraculeuse à Sainte Thérèse de Lisieux, afin que, tous, nous puissions être exaucés par l’intercession de la petite Thérèse. Cette neuvaine est aujourd’hui également connue sous le nom de neuvaine des roses.